Conformité
Politique relative aux droits humains et à l’environnement
Objectif de l’entreprise
Notre engagement en faveur du respect des droits humains se fonde sur
l’art. 1 de la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne : la dignité de l’être humain est inaliénable.
En tant qu’entreprise, nous sommes conscients de notre responsabilité en matière de respect des droits humains. Nous nous engageons à respecter les droits humains dans nos activités commerciales ainsi que tout au long de nos chaînes d’approvisionnement et de valeur.
Pour ce faire, nous reposons l’action de notre entreprise sur les 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies reconnus au niveau international et sur les exigences des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Dans nos efforts pour respecter les droits humains, nous nous concentrons sur les groupes de personnes suivants :
- Membres de notre personnel employés sur nos sites, y compris les apprenti.e.s, les personnes employées à titre intérimaire et les stagiaires
- Membres du personnel de partenaires commerciaux
- Groupes de personnes dans notre chaîne d’approvisionnement directe : membres du personnel des prestataires de services et des fournisseurs directs
- Groupes de personnes dans notre chaîne de valeur en aval : membres du personnel des clients, personnes impliquées dans les produits et services
En outre, nous nous engageons à respecter l’environnement en tenant compte des risques qui y sont liés. Dans ce contexte, nous nous concentrons en particulier sur les thématiques environnementales suivantes.
- Production, traitement et utilisation du mercure
- Manipulation, collecte, stockage et élimination des déchets nuisibles à l’environnement
- Importation ou exportation de déchets dangereux
Domaine d’application
La présente politique s’applique à l’entreprise Sielaff GmbH & Co. KG Automatenbau Herrieden ainsi qu’à toutes les filiales nationales et internationales associées.
Responsabilités et gestion des risques
Pour garantir le respect de notre devoir de diligence en matière de droits humains et d’environnement, nous avons défini des responsabilités en conséquence. La direction est la responsable finale de la mise en œuvre, bien qu’elle bénéficie du soutien opérationnel de différents secteurs spécialisés (p. ex. achats, gestion de la qualité, etc.). Pour garantir le respect de notre devoir de diligence à l’échelle de toute l’entreprise, nous avons nommé une personne déléguée aux droits humains.
Notre gestion exhaustive des risques concernant notre devoir de diligence en matière de droits humains et d’environnement doit nous permettre de repérer d’éventuels risques dans ces domaines qui seraient dus à l’activité de notre entreprise. Nous considérons le respect des droits humains comme un processus continu, que nous cherchons à améliorer en permanence.
Analyse des risques
L’analyse des risques constitue pour nous un aspect essentiel dans l’accomplissement de notre devoir de diligence. Elle s’inscrit dans notre gestion globale des risques et des fournisseurs, à l’échelle de l’entreprise. L’analyse des risques vise à identifier l’impact potentiel et réel de notre activité commerciale sur les droits humains.
L’analyse des risques dans notre propre domaine d’activité et chez nos fournisseurs directs se déroule comme suit :
Nous commençons par examiner des risques abstraits selon des critères tels que le secteur, le pays d’origine, etc. Dès que nous avons identifié un risque en ce sens, nous examinons des risques concrets, p. ex. le travail des enfants ou le travail forcé, les violations de la sécurité au travail, la discrimination, le traitement de substances nocives ou la manipulation de déchets toxiques. Cette analyse est répétée à intervalles réguliers.
Risques prioritaires liés aux droits humains et à l’environnement
Selon nous, ces domaines présentent des risques plus importants de conséquences néfastes pour les individus, en lien direct ou indirect avec nos activités commerciales sur nos sites ainsi qu’au long de nos chaînes d’approvisionnement et de valeur :
- Travail forcé et travail des enfants
- Restriction de la liberté de réunion et d’association
- Discrimination sous toutes ses formes (p. ex. en fonction du sexe, de l’âge, de l’origine ethnique et sociale, de la nationalité, de la religion ou des convictions, d’un handicap physique ou mental, ou de l’orientation sexuelle)
- Risques pour la santé et la sécurité au travail
- Conditions d’emploi et de travail précaires
Mesures préventives et correctives
La présente politique relative à notre stratégie en matière de droits humains est mise à disposition à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
L’analyse des risques est un élément important dans le cadre de nos processus d’approvisionnement. Elle garantit une prise en compte suffisante des risques identifiés en matière de droits humains et d’environnement.
Vis-à-vis de nos fournisseurs directs, nous tenons compte d’éventuels risques liés aux droits humains et à l’environnement avant même de conclure une nouvelle relation contractuelle.
En outre, nous pouvons prendre des mesures de prévention supplémentaires ou procéder aux ajustements nécessaires au cas par cas.
Lorsque des parties prenantes expriment des réserves ou signalent des infractions, nous prenons cette suspicion au sérieux et éclaircissons la question. Nous réagissons en conséquence et mettons en place des mesures correctives.
En cas de suspicion au sein de notre organisation, une équipe dédiée mènera un examen approfondi et proposera les mesures nécessaires.
En cas de suspicion chez nos fournisseurs, la question sera abordée et étudiée minutieusement dans un délai raisonnable en bonne coopération.
Toutefois, si la violation des droits humains est si grave que nous devons y exiger une réparation immédiate, mais que le fournisseur ne réagit pas, nous nous réservons le droit de mettre fin à la relation commerciale.
Contrôle de l’efficacité
Nous procédons à des contrôles sur les mesures mises en place une fois par an ou à l’occasion d’incidents particuliers, afin de vérifier si nos mesures de prévention des violations des droits humains ont bien été mises en place et se sont montrées efficaces. Nous disposons également d’instruments tels que diverses évaluations des fournisseurs et, dans des cas particuliers, des audits. Par ailleurs, nous tenons compte des enseignements tirés de notre traitement des signalements.
Nous nous appuyons en outre sur les résultats de nos analyses pour procéder aux ajustements éventuellement nécessaires des règles et des processus internes, ainsi que pour élaborer les formations visant à informer sur le devoir de diligence exigé en interne et vis-à-vis de nos fournisseurs.
Système de plainte
Afin d’obtenir des informations sur des violations potentielles ou réelles des droits humains, nous avons mis en place un système de plainte permettant à notre personnel, mais aussi à toute personne ne faisant pas partie de notre entreprise, d’effectuer des signalements de manière confidentielle – et anonyme sur demande. Notre système de plainte est géré par le groupe atarax. Les canaux de communication suivants sont à disposition :
- Ligne téléphonique pour les lanceurs d’alerte : 0049 / 160 / 96210839 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00, sauf les jours fériés)
- Par e-mail : compliance@atarax.de
- Signalements à écrire par courrier :
atarax Unternehmensgruppe, Luitpold-Maier-Str. 7, 91074 Herzogenaurach, Allemagne
Sur demande du lanceur d’alerte, il est également possible d’utiliser ces canaux pour demander à effectuer un signalement dans le cadre d’une rencontre en personne et confidentielle, et ce, dans un délai raisonnable.
Système de signalement numérique : https://sielaff.hintbox.eu
Obligation de documentation et de déclaration
Sielaff documente systématiquement en interne l’accomplissement du devoir de diligence en matière de droits humains et d’environnement et conserve ces documents pendant sept ans au minimum, conformément aux exigences légales. Le rapport annuel au sujet de l’accomplissement du devoir de diligence est mis à disposition gratuitement sur le site Internet de l’entreprise, dans la rubrique Conformité.
Attentes posées au personnel et aux fournisseurs dans la chaîne d’approvisionnement
Nous attendons de notre personnel et de nos partenaires commerciaux, en particulier les fournisseurs, qu’ils s’engagent eux aussi à respecter les droits humains et à protéger l’environnement ainsi qu’à mettre en place des processus de diligence adéquats, et qu’ils répercutent ces exigences sur leurs propres fournisseurs.
Règlement sur la procédure de plainte selon la loi allemande sur le devoir de diligence applicable aux chaînes d’approvisionnement (LkSG)
Le groupe Sielaff assume la responsabilité du respect et de la consolidation des droits humains reconnus au niveau international au sein de ses propres services, et ce, grâce à une gestion adéquate de ses chaînes d’approvisionnement.
En conséquence, le respect du devoir de diligence en matière de droits humains et d’environnement est une priorité pour le groupe Sielaff.
Les violations peuvent avoir de graves conséquences pour notre groupe, nos employés, nos partenaires ainsi que pour les autres personnes concernées. Il est donc essentiel de les identifier rapidement afin de prendre les mesures correctives appropriées et de prévenir tout dommage potentiel.
Nous avons donc mis en place un système de plainte efficace permettant de signaler les risques ou les violations liés aux droits humains ou à l’environnement.
Les principales informations relatives à la procédure de plainte sont énoncées ci-après de manière compréhensible, intelligible et avec une transparence maximale.
1. Quels types de plaintes et de signalements peuvent être adressés via le système de plainte ?
Le système de plainte permet aux partenaires commerciaux, aux clients et à d’autres tiers de signaler toute violation éventuelle de la loi et/ou des règles, y compris les risques ou les violations en matière de droits humains ou d’environnement présents au sein de l’entreprise et tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
2. Quels sont les canaux disponibles pour déposer une plainte ?
Pour garantir une protection maximale aux lanceurs d’alerte et aux personnes concernées, nous avons fait appel à un service de médiation indépendant : le groupe atarax.
Vous pouvez transmettre un signalement à tout moment via différents canaux.
| Ligne téléphonique pour les lanceurs d’alerte : 0049 / 160 / 96210839 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00, sauf les jours fériés) |
| Par e-mail : compliance(at)atarax.de |
| Signalement écrit par courrier : atarax Unternehmensgruppe, Luitpold-Maier-Str. 7, 91074 Herzogenaurach, Allemagne |
| Sur demande du lanceur d’alerte, il est également possible d’utiliser ces canaux pour demander à effectuer un signalement dans le cadre d’une rencontre en personne et confidentielle, et ce, dans un délai raisonnable. |
| Système de signalement numérique : https://sielaff.hintbox.eu |
3. Comment se déroule la procédure de plainte ?
3.1. Réception du Signalement
Une fois le signalement reçu, la personne à l’origine du signalement reçoit rapidement un accusé de réception de la part du service compétent. L’accusé de réception peut aussi être envoyé par voie postale lorsque le signalement est fait de manière anonyme, à condition que la personne ait utilisé un canal prévu pour la transmission de signalements anonymes, p. ex. via un tiers (avocat ou personne mandatée) ou si la personne a laissé un autre moyen de la contacter de manière anonyme.
3.2. Examen de la plainte
La plausibilité du signalement fait d’abord l’objet d’un examen méticuleux. Si des informations complémentaires sont nécessaires, le service des signalements contactera la personne, dans la mesure du possible, afin d’obtenir ces informations.
S’il est impossible de contacter la personne ou s’il n’existe aucun élément concret permettant de soupçonner une violation, le dossier sera clos.
3.3. Élucidation des faits
En présence d’éléments concrets permettant de soupçonner une violation, une enquête interne sera initiée le cas échéant.
Toutes les informations seront traitées dans le cadre d’une procédure équitable et confidentielle, notamment en ce qui concerne l’identité de la personne à l’origine du signalement, ainsi que dans le respect des dispositions légales en matière de protection des données. Le principe de proportionnalité sera également respecté.
Le contact sera maintenu avec la personne à l’origine du signalement, dans la mesure du possible et conformément aux dispositions légales en vigueur, et les faits seront examinés le cas échéant. Par ailleurs, la personne à l’origine du signalement sera instruite en temps utile du déroulement de la procédure.
Si les personnes chargées de l’enquête concluent à l’absence de risques et de violations des devoirs liés aux droits humains et à l’environnement dans le service concerné et chez les fournisseurs, le dossier sera clos.
3.4. Élaboration d’une solution
Si l’enquête confirme la présence de risques ou de violations des devoirs liés aux droits humains et à l’environnement dans le service concerné ou chez les fournisseurs, une proposition de marche à suivre sera élaborée (notamment des mesures correctives). Dans la mesure du possible et de l’utile, la personne à l’origine du signalement sera impliquée.
Une solution doit être élaborée au plus tard trois mois après réception de la plainte.
3.5. Mesures correctives
Les faits de la plainte déposée et les mesures correctives qui en découlent seront transmis au service ou au fournisseur concerné, qui devra alors prendre position.
Selon la gravité de la plainte et l’urgence des mesures correctives, un avis sera demandé dans un délai d’une à quatre semaines.
3.6. Examen et conclusion
La personne à l’origine du signalement sera informée du résultat de la procédure de plainte, pour autant qu’il soit possible de la contacter.
Tous les signalements reçus sont documentés, conservés puis supprimés conformément aux dispositions légales.
4. Protection contre les préjudices ou sanctions suite à une plainte
Protéger les lanceurs d’alerte contre tout préjudice ou toute sanction résultant d’une plainte ou d’un signalement est un élément crucial de notre procédure de plainte.
À cette fin, nous avons notamment fait appel à un service de médiation indépendant et mis en place la possibilité d’effectuer un signalement anonyme.
Les tentatives d’intimidation et les représailles à l’encontre de personnes signalant de bonne foi une faute réelle ou présumée ne seront pas tolérées.
Si, en tant que lanceur d’alerte, vous avez l’impression de faire l’objet d’intimidations ou de représailles suite à votre signalement, contactez à nouveau le service des plaintes ; de telles intimidations ou représailles seront également examinées et feront l’objet d’une enquête plus approfondie conformément à la procédure décrite ci-dessus.
5. Évaluation de l’efficacité
Nous examinons régulièrement (au moins une fois par an et à l’occasion d’incidents particuliers) l’efficacité de notre système de plainte, que nous améliorons si nécessaire.